Les enjeux pour une IA éthique et responsable

Les enjeux pour une IA éthique et responsable sont nombreux, des priorités doivent être fixées

Renaud Vedel, Co-Président du Comité Directeur du PMIA (Incoming Co-Chair of GPAI Steering Comittee), rappelle la mission du Partenariat mondial sur l’IA lancé en 2020 et qui se tient cette année à Paris. Le coordonnateur de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle du gouvernement français évoque également les nombreux défis qui restent à relever. 

Si le Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (PMIA) est une initiative internationale encore récente, Renaud Vedel, le Co-Président de son Comité Directeur, souligne qu’elle compte déjà 19 membres, représentant plus d’un tiers de la population mondiale. Et ce nombre devrait encore s’accroître, plusieurs pays sont en effet candidats pour rejoindre cette initiative internationale. 

Le Sommet qui se tiendra cette année à Paris (après une première édition au Canada) est en fait le point d’orgue de longs mois de travail mené par de nombreux experts. Tous s’y retrouvent pour partager et diffuser leurs travaux mais aussi pour réfléchir à de nouvelles impulsions. Les délégations officielles des États membres peuvent aussi y échanger avec les experts.

Le Sommet est également l’occasion pour les instances de gouvernance du PMIA de prendre des décisions importantes pour son organisation et définir le programme des projets d’expertise pour 2022. « Les enjeux pour une IA éthique et responsable sont nombreux et des priorités doivent être fixées », remarque Renaud Vedel.

Les experts du PMIA vont devoir en effet mener à bien la dizaine de projets qui a débuté en 2021, la plupart devant se poursuivre en 2022. Contribution de l’IA à la lutte contre le changement climatique, équité dans la data, impact de l’IA sur le travail, diffusion de ces technologies dans les petites entreprises… autant de problématiques sur lesquels le PMIA s’engage à réfléchir et apporter des solutions concrètes. 

« Nous devons nous efforcer de développer un programme plus inclusif pour empêcher l’IA d’accentuer une fracture numérique déjà importante, à la fois au sein des sociétés et au niveau international vis-à-vis des pays en développement technologique », souligne Renaud Vedel. En 2022, les membres du PMIA comptent ainsi élargir davantage encore son champ d’intervention tant au niveau géographique que culturel.

« Tous les États qui adhèrent aux valeurs démocratiques de l’OCDE ont le devoir de relever ces défis et ils ont décidé de faire du PMIA l’un des principaux forums de coopération sur cette question », conclut Renaud Vedel.

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